Est-ce que ce printemps est weird pour vous aussi? La nature qui renaît avec son (estifi de) pollen, ses odeurs et beaucoup de floof (les feuilles, la verdure, les fleurs sont toutes très floofy en ce moment) me donne envie de me LANGUIR battée au parc, mais j’arrive pas à être complètement relax. The vibes are off, comme disent les Z-anglais.
Heureusement, il y a vous, ainsi que ma recherche hebdomadaire de trucs qui grattent le cerveau à la bonne place!
Une artiste 4 saisons
Je reviens souvent vers cet album de Lou-Adriane Cassidy. J’ai toujours trouvé que son premier album feelait comme un hiver dans les années 70. Celui-ci feele comme un printemps chaud… dans les années 70. Je l’écoute quand je vais au parc pour faire mes stupid little walks for my stupid mental health. Je l’aime.
Dans l’tapis
J’ai jamais possédé de voiture, alors je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus de gens qui décorent l’intérieur de leur char. C’est tu une question de sécurité (genre pour limiter les distractions)? Une question de revente? En tout cas, si jamais j’ai une voiture un jour, je vais mettre des tapis comme ceux qu’Aimé Leon Doré a mis dans sa Porshe. Je trouve ça beau et chaleureux.
Sul’ plancher
Y a beaucoup de choses qui me frustrent en décoration intérieure: que la personne qui a inventé les planchers de «bois-franc» gris n’ait jamais eu à faire face aux conséquences de son crime, qu’un sofa puisse coûter plus que 500$ et aussi le fait que j’habite dans un pays d’hiver, ce qui ne me permettra jamais de profiter de planchers en terracotta.
Country girl, I love you aaaaaah
Coastal cowgirl. C’est ainsi que Gen Z a baptisé l’esthétique que les vieilles milléniales connaissent sous le nom «Carrie Bradshaw saison 1 dans les Hamptons». J’avais pas le temps de vous préparer un tableau Pinterest, mais allez mater celui-ci, si vous voulez de l’inspiration pour cet été.
La nature? Accessible? Pas tant.
Si jamais un médecin ose me donner une esti de prescription-nature, je vais lui demander de financer mes cours de conduite ou encore de m’expliquer concrètement comment accéder aux parcs nature hors de l’Île sans permis de conduire. La seule option que j’ai trouvé, c’est la très cool Navette Nature, qui offrira dès le 17 juin des day-trips en nature gratuitement. Il faut plus d’initiatives du genre et ça presse.
Henné pour tous
Je suis fascinée par la façon dont Azra Khamissa pratique le mehendi avec des formes, des motifs et des lignes modernes. Ce faisant, elle contribue non-seulement à l’évolution de cette pratique, elle la rend également plus accessible.
Libérez l’art du MAC
Cette lettre ouverte publiée ce matin dans le Devoir pose à grande échelle la question qui vit dans ma tête depuis cet avant-midi de janvier où je me suis cogné le nez aux portes fermées du MAC, déménagé temporairement à la Place Ville-Marie: quand est-ce qu’on aura accès à la collection permanente du Musée d’art contemporain? Ce musée étant une institution publique, il a un devoir de rendre accessible ces oeuvres d’art. Mais ça va faire 2 ans qu’elles sont entreposées et les travaux de rénovation ne semblent même pas avoir débuté. Et ça pénalise non-seulement les visiteurs à Montréal, mais les plus petits musées et centre d’arts aussi, puisqu’ils ne peuvent plus emprunter d’oeuvres au MAC pour leurs expositions. Il y a peut-être des raisons valides derrière cette situation, qui auraient pu être mal communiquées. Mais les réponses se font toujours attendre.
Hommage aux p’tits criss
L’autre jour j’ai écouté Jackass 4 avec mon ami Hugo et plus récemment je suis tombée sur cette prestation historique des Beastie Boys au talk-show de Joan Rivers en 1987 et depuis je réfléchis au fait que c’est dont dommage que le patriarcat interdise aux filles et aux femmes d’être des p’tites criss. De cabotiner. De faire la silly goose. Il y a des exceptions, certes (Amy Sedaris est la reine des cabotines), mais j’ai l’impression que ces exceptions sont toujours conditionnelles à l’expression d’une certaine féminité. Genre: tu peux allumer un pet, jeune fille, mais fais-le en robe.
La jeune essayiste Rayne Fisher-Quann disait que selon elle, une des raisons pour lesquelles il n’existe toujours pas de Jackass exclusivement fem (ou sans hommes cis) est la sexualisation inévitable qui en découlerait. La question Jackass fem est d’autant plus intéressante quand on se penche sur l’aspect tolérance de la douleur physique, mais ça c’est pour un essai un peu plus dégluti que j’écrirai peut-être un jour.
Je trouve ça plate parce que je possède moi-même un inner p’tit criss et en ce moment il s’emmerde solide. Moi aussi je veux qu’on m’accroche sur un mur avec du duct-tape, allumer un de mes pets, apprendre à roter l’alphabet. JE VEUX ME CHAMAILLER, BON!
J’ai pu sortir mon p’tit criss un peu avec Otarie à l’époque, mais même dans ce contexte, j’ai été sexualisée. On avait beau traiter la sexualité comme une activité positive, le fun, drôle et parfois bizarre dans nos chansons, je n’ai pas tout à fait réussi à éviter d’être qualifiée de sexy (écoute, j’adore me faire dire que je suis sexy, mais avec Otarie, je voulais juste cabotiner avec mon BFF). En tout cas. D’ici-là je vais faire de mon mieux pour danser comme les Boys à chaque occasion qui se présentera. Et s’il y a une gang de p’tits criss qui voudraient bien m’inviter dans leur club, dites-le moi!
Notes de frigo
Vous fûtes plusieurs à me dire que vous avez apprécié lire mon entrevue avec Mathieu Grondin, de MTL 24/24.
J’ai toujours adoré faire des entrevues et j’ai déjà quelques démarches en cours pour en faire d’autres.
Mais je me demandais: est-ce qu’il y a des personnes que vous aimeriez me voir interviewer?
Répondez-moi en commentaires, sur Instagram ou encore à cette adresse: audreypm@denisemagazine.com
C’est tout pour cette semaine! Prenez soin de vous! xx