Tsé la semaine dernière, quand je vous parlais de mon obsession avec le combo bleu/rouge? Pour vrai je feele un peu comme Hurley dans Lost, quand il n’arrête pas de voir la série de chiffres partout.
En tout cas, il semble que le Met Gala et Kylie Jenner aient bien reçu ce numéro de Denise parce que:
Tenez-vous le pour dit: vous êtes abonné.e.s au magazine qui influence les influenceurs milliardaires (écrit-elle, chômeuse, les cheveux gras, sur son laptop crasseux datant de 2011) ce qui vous rend automatiquement plus cools que tout le monde.
Voici votre sélection hebdomadaire, chers it-girls, it-boys et it-theys.
Pop bop
S’il est peut-être encore trop tôt pour déterminer LE hit de l’été 2023, il n’est jamais trop tard pour aimer la k-pop. La chanson Cupid du groupe Fifty Fifty se propage sur Tiktok depuis février et je me retrouve moi, grown-ass madame, à danser comme une ado dans ma cuisine au son de cet impeccable bop.
Tricotée serrée
Mon amie Rebecca tricote partout. Je pense qu’elle tricote dans son sommeil. Cet hiver, elle m’a tricoté une paire de mitaines en 5 minutes. J’exagère à peine. Cette semaine, elle a lancé sa boutique en ligne, où elle vend vêtements et accessoires tricotés à la main, de même que de la laine en bobine ou à filer. Allez y jeter un coup d’oeil et suivez-la sur Instagram pour rester au courant des drops à venir!
Le Sort des fleurs
Que le pot soit avec toi
Enfant des années 80, j’étais la cible parfaite des campagnes anti-drogues de l’ère Reagan. Écoute: quand motherfucking Claude Steben, aka Capitaine Cosmos, animateur des Satellipopettes, vient à ton école primaire pour te dire de pas prendre de drogues, t’as pas le choix de devenir straight-edge. Ce n’est qu’à la mi-trentaine que j’ai découvert les joies du cannabis, abandonnant ainsi le serment fait au Capitaine (sorry M. Cosmos).
Cependant, en tant qu’amatrice de jolies choses, ce fut un peu difficile pour moi de trouver des accessoires de potteuse un minimum jolis, sans motifs de feuilles de pot, d’extra-terrestre ou de tie-dye.
Heureusement, la légalisation du cannabis au Canada et dans certains états américains a créé un nouveau marché d’accessoires et d’équipements pour les girlies aimant fumer stylées. Parmi mes compagnies favorites, il y a Sackville & Co, de New York. Quand rouler un joint devient un rituel, c’est toujours le fun de le faire avec des objets cutes.




PS: Je me sens toujours un peu hypocrite de parler des joies du cannabis maintenant légal, alors que le Canada tarde à radier tous les dossiers criminels de possession simple, une situation qui affecte de façon indécente et disproportionnée les personnes BIPOC. On ne pourra pas réellement profiter des joies du cannabis tant que cette situation perdurera. Restons informé.e.s, critiques et vigilant.e.s, signons les pétitions et votons en conséquence.
PUSS mais PUSS égal (lol sorry)
Cet édito de Puss Puss Mag avec la it-girl Kiko Mizuhara est génial. Le stylisme, la vibe chaos intentionel du décor, le côté intimiste, love love love.
Organismes sensuels
Parlant de mode et de beauté, j’ai toujours adoré l’identité visuelle photographique de la marque de sous-vêtement Hara, qui exprime le caractère quasi sacré de la nature à travers la superbe diversité des corps qu’elle crée.




Hermanos guapos
Il y a quelques semaines, sur Instagram, je vous demandais des suggestions musicales à écouter en travaillant. Mon amie Victoria m’a alors fait découvrir le duo équatorien-suisse Hermanos Gutierrez et j’ai pas d’autre choix que de partager cette découverte avec le monde entier.
Leur musique, principalement instrumentale, met de l’avant des guitares planantes et un univers inspiré de l’héritage latino du sud-ouest des États-Unis.
Ça s’écoute super bien en travaillant, mais j’ai aussi fait l’expérience d’écouter leur dernier album while battée et laissez-moi vous dire: duuuuude, j’ai visité des endroits très nice dans ma tête grâce à eux.
En plus, savez-vous quoi? Ils seront à Montréal en juin pour le Festival de jazz! Qui vient (batté.e) avec moi (aussi batté.e)?
Collage vintage en action
Mes hyper-intérêts pour les années 80 et pour l’esthétique maximaliste m’a fait m’attarder au travail phénoménal de l’artiste Joe Pease, qui crée des vignettes vidéo mélangeant surréalisme et esthétique VHS. Il a un procédé hallucinant, puisque ces vignettes sont en fait un collage d’extraits vidéo. Pas de code, pas d’astuce technologique: des centaines de layers Photoshop, littéralement du découpage numérique.
Taylor Swift and the Sad Dads
J’ai lu cet article de The Atlantic, qui relate comment la collaboration artistique entre Taylor Swift et The National a généré un échange créatif où The National, après avoir prêté son sad sound pour ambiancer Evermore, a reçu en échange le caractère narratif direct de l’écriture de Taylor pour leur nouvel album.
Il y a beaucoup de trucs à unpacker dans cet article, entre autres le fait que Taylor Swift et son influence créative sur un band de dudes soit considéré comme «inattendu», les archétypes hilarants («the cross-pollination of a gloomy indie-rock fraternity and proudly sentimental, stadium-charming pop», come on!) et surtout, une porte d’entrée sur la satanée question sexiste et réductrice de la «sad girl music».
Je pense sérieusement écrire un essai là-dessus, je vous ferai signe quand il sera prêt.
Notes de coeur
Je suis extrêmement sensible aux odeurs. Mes récepteurs olfactifs sont directement connectés avec la partie de mon cerveau qui entrepose mes émotions (suivez-moi pour plus de leçons de biologie approximative). Ces cônes d’encens, de la compagnie PF Candle & Co, jouent un rôle majeur dans la gestion de mon anxiété. La frangrance, Swell, me rend rien de moins qu’euphorique.


Grosse boules
Je termine ce numéro avec une tendance qui n’est pas nouvelle, mais que j’aime vraiment beaucoup ces temps-ci, les énormes lanternes de papier suspendues. Je suis allergique à la lumière fade des plafonniers, mais ces lanternes chinoises, lorsqu’équipées d’ampoules Del aux couleurs chaudes, mettent tout de suite une ambiance intime dans n’importe quelle pièce. Je vous ai préparé un tableau Pinterest pour vous inspirer!
Imaginez-moi ça: une pièce avec un éclairage ambiant aux tons orangés, Hermanos Gutierrez dans les hauts-parleurs, l’odeur de votre encens préféré, une-deux puffs, la fenêtre ouverte un brin, juste assez pour entendre le son de la pluie, seul.e, avec votre amant.e ou vos amis… s’il pleut toujours ce weekend, vous saurez quoi faire.
C’est tout pour cette semaine! Prenez soin de vous! À jeudi prochain! Bisous!
Notes de frigo
J’ai mis à jour la playliste DENISE AIME sur Spotify, avec non-seulement les artistes mentionnés dans les numéros à présent, mais aussi un aperçu de ce que j’écoute par les temps qui courent. C’est vraiment éclectique, mais tsé, vous commencez à me connaître, mes goûts vont dans tous les sens.
Chaque numéro de DENISE MAGAZINE est disponible pour tous pendant une semaine. Ensuite, seulement les abonné.e.s payants ont accès aux archives.
Parlant d’abonné.e.s payants, avez-vous aimé mon texte sur Y Tu Mamà También? N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou même vos suggestions de sujets à traiter!